Conclusion finale

En conclusion de cet exposé, d'après l'expérience d'équilibre présentée au chapitre 1, il est indéniable qu'une relation mathématique et physique lie intrinsèquement l'ordre de grandeur physique du Mètre (à quelques dixièmes de millimètre ou milligrammes près) à une coudée royale de 52,36 cm. Cette coudée royale aurait plausiblement été utilisée pour les plans et/ou la construction de la pyramide de KHÉOPS.

Cependant, il est important de souligner que la démonstration, telle qu'exprimée dans le paragraphe « hypothèse du mètre antique » du chapitre 5, ne doit en aucun cas être considérée comme l'affirmation d'une théorie établie.
Comme je l’ai mentionné précédemment, il s'agit simplement d’une idée, une suggestion visant à apporter une réponse discursive, au sujet de l’étonnant constat mathématique du rapport entre : 52,36 secondes d’arc d’équateur terrestre qui donnent effectivement 1,618 km, si l’on tient compte de l’erreur historique de 1799 !

La grande sagesse et la puissance de la science, résident dans sa capacité inébranlable à être remise en question à chaque nouvelle découverte, toujours guidée par des protocoles rationnels qui améliore parfois des résultats préétablis. Cependant, dans le cas du Mètre étalon depuis sa définition initiale en 1791, et tenant compte de l'exactitude de la norme géodésique WGS 84, son absence de réévaluation engendre comme nous l’avons vu, une susceptibilité délicate dans certains calculs liés à la circonférence de l'équateur terrestre."

 

Je convie chacun à en déduire ses propres conclusions :
Soit tout cet exposé ne prouve rien
Soit faudrait-il revoir la définition du mot : coïncidence
Soit qu’il existe ‘’peut être’’ une part de vérité dans ces pages
Et ‘’peut-être’’ une part de l’Histoire !

 

 

Analogie philosophique

Certaines sommités en égyptologie et historiens des sciences réfutent totalement les corrélations mathématiques et géométriques liées à la pyramide de Khéops.
Selon eux, ces corrélations ne seraient que pures conjectures et coïncidences. Néanmoins, la mise en lumière des subtilités géométriques et certaines constantes mathématiques constatées de nos jours dans la conception architecturale de la pyramide de Khéops et sa chambre haute, suggère une comparaison surprenante. Un parallèle entre les sondes spatiales Voyager 1 et 2 et Khéops, deux formes de capsule temporelles. Une volonté pour les sondes spatiales, une hypothèse pour Khéops.

En effet, l’intention d’ajout de disques d'or sur chacune des deux sondes Voyager, survenue « en dernière minute », suscite une réflexion récurrente sur la nécessité impérieuse ou la futilité de cette décision ainsi que sur les sélections arbitraires ou essentielles des données gravées sur ces disques. Bien que supervisés par l’éminant scientifique Carl Sagan, ces choix font aujourd’hui débats, mettant en lumière les doctrines, et idéologies prédominantes d’une époque, mais inévitablement sujet à révision dans le futur. Ce projet consistait à encapsuler une représentation condensée de de la vie sur la Terre et la présence de l’Humanité. Pourquoi l'Homme cherche-t-il à transcender le temps par la transmission de ses connaissances ? Loin d'être fortuite, l'analogie entre la pyramide de Khéops et les sondes Voyager nous confronte à la peur inhérente à l'Homme de l'oubli de son existence.

Dans l’hypothèse où les éminentes figures mentionnées précédemment auraient torts, nous observerions alors, dans les deux cas analogues précités, une intention consciente et manifeste d'incorporer des éléments symboliques et informatifs dans des artefacts destinés à traverser les frontières temporelles. Pour quelle raison abstruse, notre condition Humaine tente-t-elle de conserver ses connaissances de cette façon ? Ces connaissances auront été jugées importantes selon des critères du moment forcément biaisés. Une volonté frénétique, quasi obsessionnelle, de conservation de notre existence conjecturalement posthume, enrobé d’un effluve d’espoir de postérité temporelle assurément désirée.
Nous, « poussière d’étoiles », comme l’avait si bien dit Monsieur Hubert Reeves !
Notre passage, ne peut être que le soupçon d’une poussière d’empreinte forcement éphémère, face à l’infinité irrationnelle du temps et l’insaisissable et indicible concept de cet univers que notre science dérisoire et étriquée nous fait croire commensurable.

Sigmund Freud écrivait : « Notre science n’est pas une illusion. Mais, par ailleurs, ce serait une illusion de croire que nous pourrions obtenir d’elle ce qu’elle ne peut nous offrir. »

MONNEVEUX Patrick
Terminé le 04/04/2024


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